Petites misères de la vie conjugale, 1846, est une œuvre de maturité. C’est l’œuvre d’un observateur fin, sagace, parfois plus spirituel que profond, mais un peu revenu de ses préventions contre le contrat matrimonial, qui, tout en signalant les petits chagrins de la vie à deux, conçoit, prévoit, laisse deviner les petites et les grandes joies de cette association d’âmes, d’esprits et de sensations. (Sainte-Beuve).
Les petites misères, très supérieures à la physiologie du mariage, sont une description clinique et très réussie de la vie conjugale. Bien qu’ils ne soient que des types interchangeables, les personnages ont une épaisseur, une vie attachante et l’exactitude de l’évocation, la précision impitoyable des détails, le réalisme presque hallucinant de certaines conversations sont du meilleur Balzac. (Le nouveau dictionnaire des œuvres, Laffont-Bompiani).
Bertall (Charles-Albert d’Arnoux, dit), dessinateur et caricaturiste, né à Paris en 1820. C’est un des artistes les plus féconds de notre temps. Ses vignettes sont répandues par milliers dans les recueils illustrés. Comme caricaturiste, il a peut-être moins de finesse et d’élégance que Gavarni, moins de verve grotesque que Daumier ; mais il est pétillant de gaieté malicieuse et de piquante originalité. (Pierre Larousse).
Ce livre publié en 1843, n'a rien perdu de sa causticité. Bien des choses n'ont pas changé depuis et, dans les années à venir, les époux seront surpris de découvrir toute la justesse et la finesse des descriptions d'Honoré de Balzac. Il n'est donc pas inutile de leur recommander cette lecture avant le mariage ;-)
feedback Signaler le commentaire