F. Michaud - A. Auzat. Les adieux à Bonaparte - Réponse aux adieux à Bonaparte
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F. Michaud - A. Auzat. Les adieux à Bonaparte - Réponse aux adieux à Bonaparte

Format 148x210 mm, Qté de pages : en cours de finalisation - EAN : 9783254983345

Sortie le 12 septembre 2022

22,00 € TTC

20,85 € HT

Les Adieux à Bonaparte de Joseph Michaud suivi de La réponse par Antoine Auzat. 1800. 

Début 1800, circula sous le manteau dans les rues de Paris, un pamphlet qui fit grand bruit. Les Adieux à Bonaparte, rédigé par Joseph François Michaud, alors pamphlétaire royaliste et pas encore connu comme le célèbre auteur de la monumentale biographie universelle, fut l’une des toutes premières saillies dirigées contre Bonaparte, alors récent Premier Consul. Ce texte assez vif dans son expression, qui valut à son auteur un court séjour en prison, visait à nuancer la puissance présumée de cette nouvelle position de Bonaparte. Utilisant l’argumentation royaliste classique, souhaitant le retour des Bourbons et critiquant ardemment la Révolution française et ses idéaux, François Michaud souhaita voir se rétablir la Légitimité par tous les moyens… même les plus radicaux : « Que sont devenus tous nos Brutus ? Il serait bien temps qu’ils se montrassent, car on ne peut plus douter que César n’ait passé le Rubicon ! ».



Quelques temps après sa large diffusion dans Paris, une réponse fut publiée par François Auzat. Moins renommé que son adversaire, il publia Réponse aux Adieux à Bonaparte pour tenter de démonter point par point l’argumentaire du brûlot royaliste. Guidé par une volonté d’impartialité : « j’ai cherché la vérité sans passion : j’avais pour moi la bonne cause, le zèle ardent de la faire triompher et la bonne foi que j’ai toujours mis dans les discussions polémiques où je me suis engagé », Antoine Auzat met en avant les contradictions argumentaires et les rhétoriques facétieuses du texte de François Michaud.



Ces deux feuilles interviennent dans le contexte historique fondamental de la période précédent la célèbre bataille de Marengo. Le pouvoir de Bonaparte n’étant alors pas du tout stabilisé, ces deux publications sont des bels exemples des débats idéologiques qui régissaient la vie politique française du début du Consulat.



Jamais réédités depuis le XIXe siècle et véritable témoignage d’un « moment » de l’Histoire napoléonienne, ces deux textes méritent mieux que l’oubli.

9782354983345
20 Livres
9782354983345
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